Octobre
2005. Le Togo, un pays parmi les plus pauvres d’Afrique, se
qualifie pour la première fois de son histoire pour la Coupe
du monde de football. L’exploit n’est pas seulement
historique ; il précipite aussi la fin du
soulèvement populaire qui mine le pays depuis plusieurs mois.
A la veille de l’ouverture du Mondial en Allemagne,
l’espoir de voir l’équipe nationale
redonner fierté et prospérité
à tout un peuple est immense à Lomé,
capitale du Togo. Très vite pourtant, c’est le
désenchantement. L’équipe
n’est pas encore entrée en lice que
déjà elle est rattrapée par des
problèmes internes sans fin. Et si le football, finalement,
n’était rien d’autre que le
révélateur des maux profonds qui depuis des
années rongent l’Afrique ?